L'équilibre acido-basique (1ère partie)

Les besoins fondamentaux de l’homme Quelles que soient vos croyances, votre culture, vous ne pouvez qu’ admettre que l’être humain est conçu pour vivre en bonne santé physique et mentale. Peu importe le nom que vous donnez au responsable de tout cela, la nature nous a donné un corps parfait. Il peut se défendre contre les agressions extèrieures: températures, ruptures cutanées et osseuses, virus, bactéries et aussi des agressions internes que sont les déséquilibres psychiques: stress, angoisse, colère, léthargie, mauvaise alimentation; ceux là c’est nous qui les gérons! Pour comprendre le développement qui va suivre Je cite les besoins fondamentaux élaborés par Virginia Anderson.
les 14 besoins fondamentaux de Virginia Anderson
Virginia Anderson, infirmière américaine a contribué par son enseignement et son travail de réferencement de tous les écrits infirmiers, à developper la conception de la profession d’ infirmière . voici la liste des 14 besoins fondamentaux pour un être humain (adulte ou enfant), selon Virginia Anderson. Toute personne s’interessant à la santé et à son prochain devrait la prendre systématiquement en compte.
respirer
dormir,se reposer
boire et manger
éliminer (selles et urines)
se mouvoir et se maintenir dans une bonne posture
se vétir et se dévétir
maintenir la température corporelle dans les limites normales
être propre, soigner et protéger ses teguments
éviter les dangers
communiquer avec ses semblables
agir en fonction de ses valeurs et de ses croyances
s'occuper en vue de se réaliser
se récréer
apprendre
Le principe est simple: chaque besoin doit être satisfait pour pouvoir passer au suivant. Chacun étant essentiel. Je rajouterais pour compléter cette approche, la pyramide de Maslow. Elle complète la liste précedente en s’y rajoutant à la suite.
Accomplissement Personnel
Estime des Autres
Amour, Appartenance
Sécurité
Physiologique
Pyramide des besoins
Ces critères sont très importants pour comprendre l’interaction des besoins du corps et de l’esprit. Il ne nous faut jamais oublier notre nature profonde. Pour survivre il faut bouger, car de là dépend notre survie. Et si nous ne chassons plus le mammouth, ni n’allons à la source puiser l’eau, si courrir n’est plus synonyme de “proie en fuite”, NOTRE CORPS EST CONçU POUR BOUGER !
En bougeant: nous régulons notre Ph par activation musculaire et respiratoire
nous éliminons les toxines
nous permettons aux intestins d’éliminer + rapidement
nous participons à la minéralisation osseuse
nous entretenons les vaisseaux sanguins et les alvéoles pulmonaires
nous maintenons la masse musculaire
nous évitons l’engorgement lymphatique, graisseux, fécal et toxémique
nous produisons des endorphines source de bien-être
nous satisfaisons notre besoin de définir notre territoire, de découvrir, d’exister.
Si nous ne bougeons pas c’est la mort. Même les personnes âgées ou déficientes moteur doivent excercer ce qui est encore mobile !
Pour bouger, l’alimentation est le carburant n°1! D’elle va dépendre la quantité de toxines et de déchets à éliminer. Un corps encrassé ne peut pas fonctionner et s’épanouir.
Un exemple du quotidien
Il était une fois une grosse et génante envie d’aller à la selle. Grosse car pressante , gênante car inopportune socialement! Mais physiologiquement quant c’est l’heure, il faut y aller! Sinon, la presion monte à l’intérieur se reflétant à l’exterieur. Maurice (propriétaire des organes en question), s’agite, son visage se crispe, tout commence à l’agacer, rien ne va assez vite. Maurice devient désagréable pour son entourage (je parle de son humeur, pas des odeurs). Il ne parvient plus à se concentrer sur son activité. Au bout d’un temps réllement court, mais interminable pour Maurice, le corps s’habitue à la tension interne. Les selles stockées se déshydratent prenant ainsi moins de place et libérant aussi des toxines dans l’organisme (par effet de translocation, mais Maurice s’en moque!) . Il est ballonné, lourd, agacé, la tête est pesante et même douloureuse, des crampes apparaissent (par augmentation du taux d’acidité). La journée est ratée. Le soir venu, chez lui au calme, Maurice pare au plus pressé (qu’il avait presque oublié, perturbé par les autres signaux lancés par son corps) et “blocage”.
Pas de fausse pudeur, cette situation a concerné chacun. Un seul besoin physiologique n’est pas satisfait et la pyramide s’écroule !
Ce qui découle de cette anecdote est qu’un simple déséquilibre déclenche une cascade d’effets secondaires croissants dûs à un déséquilibre du Ph. Nous y voilà!
L’homme est le seul animal a choisir sa nourriture en fonction de critères commerciaux et sociaux à un rythme imposé. Un indien de la tribu des Saramacca en Amazonie me disait: “Seul l’homme blanc a besoin d’une horloge pour savoir qu’il a faim”. L’écoute du corps et de ses réels besoins est fondamental pour conserver son équilibre et son Ph.( à suivre)